[AVIS LECTURE] Un royaume de chair et de feu [SPOILER]

Bonjour à tous ! Enfin il est là et comme prévu je l’ai dévoré ! Je vous parle donc du tome 2 du Sang et la Cendre de J.L.Armentrout. Attention cet article va comporter des spoilers.

Un royaume de chair et de feu de J.L. Armentrout

Le résumé:

L’amour est-il plus fort que la vengeance ?

Une trahison…
Tout ce en quoi Poppy a toujours cru est un mensonge, y compris l’homme dont elle est tombée amoureuse. Jetée au sein de ceux qui la voient comme le symbole d’un royaume monstrueux, elle sait à peine qui elle est sans le voile de la Pucelle.

Un choix…
Le prince d’Atlantie, Casteel Da’Neer la retient prisonnière. Il a besoin d’elle vivante et en bonne santé pour atteindre ses objectifs. Il a de grands projets pour Poppy, des plans qui pourraient lier leurs vies et changer la destinée de leurs royaumes. Être auprès de lui est dangereux et sensuel comme sa morsure, mais il représente le seul moyen pour elle de retrouver son frère Ian. Pourra-t-elle résister à la tentation ?

Un secret…
Alors que de nombreux dangers l’entourent et que ses capacités à ressentir la douleur et les émotions se développent, les Atlantiens commencent à la craindre. De sombres secrets sont en jeu, imprégnés des péchés sanglants de deux royaumes qui feraient n’importe quoi pour garder la vérité cachée. Mais lorsque la terre commencera à trembler et que le ciel se mettra à saigner, il sera peut-être déjà trop tard…

Mon avis:

J’ai lu le premier tome en février 2022 et ça été un vrai coup de cœur. J’attendais donc ce deuxième tome avec impatience surtout après le cliffhanger de la fin du tome 1.

Et justement avec un tel retournement de situation on a l’impression que tout change et qu’on lit une toute nouvelle histoire. Les personnages se redécouvrent et nous les redécouvrons aussi. Hawke pour une raison évidente. J’ai cherché tout au long de ce deuxième livre des indices me prouvant qu’il n’avait pas mentit sur toute la ligne. En ce qui concerne Poppy, elle se découvre elle-même dans ce second livre. J’ai vu celui-ci comme un voyage initiatique même si on ne bouge pas beaucoup ce sont les rencontre qu’elle fait qui la font évoluer.

Elle découvre un nouveau monde où tout ce qu’elle pensait savoir se révèle n’être que des mensonges. Elle voit donc les choses autrement. Ce tome est très introspectif. J’ai beaucoup aimé cet aspect. Je trouve que cela rapproche le lecteur de Poppy. Cette héroïne est de plus en plus intéressante. Ce n’est pas juste une héroïne badasse. Elle doute, elle a peur, elle ne sait pas. J’aime cette profondeur du personnage. Cela nous permet de nous identifier à elle. Évidemment il est assez rare que nous soyons confronté à des situations comme les siennes mais chercher à savoir qui nous sommes, remettre en question nos croyances, perdre confiance en les personnes en qui nous croyions, ça, nous pouvons y être confronté.

Bien sûr cela donne un tome plus lent que le précédent, mais pour moi c’est nécessaire. Si Poppy avait changé du tout au tout directement cela n’aurait pas été crédible. Les rouages mettent du temps à se mettre en place. Je prévois beaucoup plus d’action pour le tome trois.

J’ai aussi beaucoup aimé l’évolution du couple Hawke-Poppy. On passe sur un Ennemie-To-Lover dans ce tome et j’ai beaucoup aimé. Poppy rancunière j’adore ! Leur relation évolue tout au long de ce tome. Et je trouve que là aussi la lenteur du tome est justifiée. Un triangle amoureux pour le tome 3 ? (Dites moi ce que vous en pensez !)

Et alors cette fin ! Mind-Blow !

Bon effectivement j’ai un peu moins aimé ce tome 2 par rapport au 1. Mais dans le premier tome, il y avait aussi le goût de la découverte alors qu’ici il y avait l’exigence de l’attente. Ça reste quand même ma deuxième saga coup de cœur. Et j’attends le tome 3 avec impatience !

  • Le sang et la cendre, tome 2: Un royaume de chair et de feu
  • J. L. Armentrout
  • De Saxus
  • 637 pages
  • 12 août 2022

Je vous souhaite une semaine pleine de belles lectures ! Et bon courage pour la reprise du boulot.

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Fan Squad de C.S.Quill

Bonjour à tous, aujourd’hui on parle de New Adult avec le dernier roman de C.S.Quill sortie en mai dernier Fan Squad.

Fan Squad de C.S.Quill

Le résumé:

Tout le monde ne rêve-t-il pas de rencontrer son idole ? Non, pas Elvis Calloway ! Pour elle, Oxton Briggs, le leader charismatique du groupe des Unfool, doit rester un fantasme, au risque que la réalité ne soit pas à la hauteur. Gérer l’image de la star sur les réseaux sociaux ? Pitié non ! Mais malgré tous ses efforts pour y échapper, c’est bien elle qui est désignée pour le suivre partout pendant des mois. Entre eux, ça commence mal, mais Elvis n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Si Oxton n’est pas du tout celui auquel elle s’attendait, elle n’est pas non plus celle qu’il imaginait.

Mon avis:

Encore une fois C.S.Quill nous gratifie d’une pépite. Après avoir dévoré la trilogie Campus Drivers j’avais hâte de me replonger dans l’écriture de cette autrice. Une histoire d’amour et dans l’univers de la musique. C’est un immense oui !

D’abord on retrouve l’humour. C’est pour moi un aspect important de la marque de fabrique Quill: des dialogues hyper bien menés percutants et surtout très drôle. Il m’arrive de sourire en lisant mais de rire à gorge déployée rarement et pourtant dans ce livre ça m’est arrivé plusieurs fois. On retrouve la encore des personnages principaux spontanés et éloquents. Ce qui donne des dialogues d’anthologies ! Si vous lisez ce livre préparez vous à marquer plusieurs citations !

Les personnages, parlons en ! Un héroïne avec un gros caractère, des personnages tourmentés par leurs passés qui se forgent une carapace et vous avez une petite fenêtre sur cette histoire d’amour et d’amitier qu’est Fan Squad. J’ai adoré Elvis et Oxton bien entendu mais j’ai aussi beaucoup apprécié les personnages secondaires. Ils sont vraiment très intéressants même si peut être aussi un peu caricaturaux. Si l’autrice continue d’écrire dans cet univers notamment sur les deux autres membres des Unfool j’apprecierai vraiment d’en apprendre plus sur eux !

Et le plus important, l’histoire d’amour ! Elle est bien mené avec un schéma assez classique mais qui marche vraiment bien et qui crée des attentes chez le lecteur. Cela en fait un vrai page turner parce qu’on sait des choses que les personnages ignorent et on attend avec impatience qu’il le découvre. Encore un pavé que j’ai lu hyper vite. Un vrai bonheur !

  • Fan Squad
  • C.S.Quill
  • Hugo Romance
  • 546 pages
  • 19 mai 2022

En bref, lisez C.S.Quill ! Bonne semaine et bonne lecture !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] La papetrie Tsubaki de OGAWA Ito

Aujourd’hui je partage avec vous une petite douceur, après Le restaurant de l’amour retrouvé j’ai lu La papetrie Tsubaki et je suis toujours autant fan de la plume de Ogawa Ito !

Le r
de Ogawa Ito

Le résumé:

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

Mon avis:

A l’heure où j’écris ces mots, il est minuit un samedi soir et j’ai lu cette merveille presque d’une traite. Tout comme le restaurant de l’amour retrouvé on est sur un doudou, un pépite, une douceur. J’ai lu ce livre par une belle journée ensoleillé alors que je sentais le vent sur ma peau et que j’entendais les oiseaux chanter: Les conditions parfaites pour ce livre.

A première vue, j’avais peur que ce genre de livre soit long, difficile à lire, mais ils m’apaisent beaucoup. Lire ce genre de livre me calme particulièrement. Et quand je suis en plein milieu d’un lecture de Ogawa Ito je me surprends à faire attention a mes ressenties, à ce que mes sens me renvoient. Le livre est effectivement lent, je vous l’accorde. Je pense qu’il faut être en phase avec cela avant de le commencer pour vraiment en apprécier la substance.

On y retrouve Poppo qui retourne dans la maison de son enfance après la mort de l’Aîné (sa grand-mère) pour reprendre la papeterie familiale. Elle y vend des articles de papeterie comme son nom l’indique mais elle est aussi écrivaine publique. Un métier, qu’elle apprend a aimer tout au long du livre. Celui-ci se déroule sur un an, de printemps à printemps. Poppo va faire des rencontres qui vont changer sa vie et la changer elle-même.

J’ai tout de même trouvé que le thème du retour d’un jeune femme dans son village d’enfance, avec une figure maternelle avec laquelle elle n’a pas de bonne relation ressemble assez au restaurant de l’amour retrouvé. On retrouve aussi une description très méthodique des procédés utilisés par Poppo, notamment pour écrire des lettres: le choix du papier, de l’encre, la préparation de celui-ci, les règles d’écritures, de politesse. On retrouvait le même style de description avec la cuisine. Dans les deux cas on retrouve une jeune femme qui se cherche et qui va se trouver grâce à des rencontres.

J’aime découvrir la culture japonaise dans ces livres. On y trouve beaucoup de description qui nous aime à comprendre de quoi on parle. Je me suis demandé si cela avait été ajouté pour les lecteurs occidentaux, histoire d’éviter les notes de bas de pages.

J’ai adoré rencontré Poppo, et j’ai hâte de lire d’autres livres de Ogawa Ito. J’espère vous avoir donné envie de lire la papeterie Tsubaki et le restaurant de l’amour retrouvé. Pour retrouver l’article que j’ai écrit sur ce dernier livre c’est ici !

  • La papeterie Tsubaki
  • Ogawa Ito
  • Picquier Poche
  • 416 pages
  • 2021

Je vous souhaite une belle semaine et de belles lectures !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Les os du Diable, une enquête des soeurs Brontë de Bella Ellis

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, je vous parle du deuxième tome du cosy mystery Une enquête des soeurs Brontë. Et je peux déjà vous prévenir: je l’ai préféré au premier.

Une enquête des soeurs Brontë, 2: Les os du Diable de Bella Ellis

Le résumé du tome:

Parfois, on tombe sur un os…
Haworth, février 1846. Une macabre découverte pique la curiosité des sœurs Brontë : des ossements ont été retrouvés dans la cheminée de Top Withens Hall. La domestique, superstitieuse, est persuadée que cette affaire est de mauvais augure pour toute la maisonnée. Elle met en garde les trois sœurs : une rumeur glaçante court au sujet de la famille Bradshaw. On raconte que Clifton Bradshaw, au bord de la ruine, aurait vendu son âme au diable en échange d’une immense fortune. Ce pacte maléfique aurait-il un rapport avec les os cachés dans l’âtre ? Anne, Emily et Charlotte vont apprendre à leurs dépens que le diable en personne a tendu un piège meurtrier et qu’elles sont tombées dedans…

Mon avis:

Dans un premier temps, on retrouve ce que j’avais beaucoup aimé dans la premier tome: l’ambiance gothique. Mais je l’ai trouvé encore plus forte dans ce tome. Est -ce parce que cette fois l’histoire se passe en hiver ? Il neige. Les sœurs sont contraintes par le mauvais temps. Il y a aussi des petits côtés surnaturelles ou en tout cas très mystérieux qui ajoute à cette ambiance. A la lecture du livre, j’ai tout de suite pensé aux Vanités, ces tableaux qui représentent des crânes et qui nous rappelle que la mort est toujours présente.

J’ai préféré ce tome au premier, effectivement celui-ci était moins introductif ce qui est normal pour un deuxième tome. J’ai aussi trouvé que je m’y retrouvais mieux entre les sœurs. C’est quelque chose qui m’avait dérangé dans la mariée disparue. Ici je connaissais déjà les sœurs et leurs personnalités ce qui m’a empêché de m’embrouiller. On entre aussi plus vite de le vif du sujet, et l’enquête en elle-même.

Pour ce qui est de celle-ci, je l’ai trouvé très bien menée. J’ai trouvé qu’il y avait plus d’éléments et de rebondissement que dans le premier tome. Les sœurs se séparent souvent pour enquêter ce qui fait avancer l’enquête plus vite. Et alors cette fin ! Mais je ne m’y attendais pas du tout elle est excellente !

Branwell est plus présent dans ce tome. J’aime bien son personnage tourmenté, mais je le trouve parfois un peu monotone avec son chagrin d’amour qui n’en fini pas. En même temps, s’il était comme ça dans la vraie vie (tout porte à croire que c’était le cas) je comprends que ce soit aussi le choix de l’autrice. Je n’ai pas vraiment de préférence entre les sœurs. Mais je dirais que j’aime un peu moins Charlotte.

On retrouve le thème de la condition des femmes, ainsi que le thème de l’écriture. Dans ce tome, il est question du recueil de poésie que les sœurs ont publié chez Aylott & Jones. En effet, elles le publient sous les pseudonymes: Currer, Ellis and Acton Bell. Dans le livre il y a quelques belles citations sur l’écriture:

Pourquoi tes réflexions sincères et vraies n’auraient-elles pas la même saveur que les mots jamais écrits par quiconque? lança Emily. Quel plus grand mérite y a-t-il que la communication de l’expérience d’un âme humaine à une autre? Dans ce monde d’homme, les auteurs cherchent à s’élever au-dessus de l’ordinaire, leurs pensées doivent être supérieurs, leurs sentiments plus puissants que les tiens ou les miens. Ce ne sont que des artifices, Anne. Tes pensées, tes sentiments, ton ressenti, comme tu le dis, sonneront juste auprès de ceux qui te liront. Ils y verront de l’intégrité, et même si tu ne connaîtras jamais leur nom, eux et toi serez liés d’une certaine manière, pas seulement maintenant mais pour toujours. De plus, tu es la plus courageuse de nous toutes, toi qui dis la vérité et ne recules devant rien.

Bella Ellis- Une enquête des sœurs Brontë, 2: Les Os du Diable

Je vous recommande donc vivement cette série de cosy mystery hyper original surtout si vous aimez les sœurs Brontë, les ambiances gothiques, l’Angleterre. Pour l’instant, la série ne compte que deux tomes.

  • Une enquête des soeurs Brontë, 2: Les Os du Diable
  • Bella Ellis (Rowan Coleman)
  • Hauteville
  • 2021

Myosotis ♥

[Avis lecture] La villa aux étoffes de Anne Jacobs

Bonjour tout le monde !

Aujourd’hui je vous parle d’une nouvelle série historique que je viens de commencer : La villa aux étoffes !

La villa aux étoffes de Anne Jacobs (Édition Charleston)

Résumé:

Dans l’Allemagne de 1913, dans l’apparat d’une grande somptueuse maison bourgeoise, maîtres et domestiques se croisent et se côtoient, partageant joies, drames, secrets et amours interdites. La jeune orpheline Marie occupe le poste de femme de cuisine dans l’imposante résidence de la famille industrielle Melzer.
Alors que Marie cherche sa place parmi les domestiques, l’agitation règne lors de la saison des bal : Katharina, la belle et plus jeune fille des Melzers, doit être introduite en société lors de cette saison.
Seul Paul, l’héritier de la famille, se tient à l’écart et préfère sa vie étudiante à Munich – jusqu’à ce qu’il rencontre Marie …
Tandis que la guerre approche, petite et grande histoire se mêlent, palpitantes, pour nous plonger au cœur d’une saga inoubliable.

Mon avis:

Ça faisait très longtemps que cette série me faisait de l’œil. Pour rappel, je suis bénévole dans une bibliothèque et une dame nous avait donné toute la série. (Une femme exceptionnelle vous vous en doutez). A partir du moment où on les a mis en rayon, je n’ai plus jamais vu le premier tome, il était tout le temps réservé. Ayant pas mal de livre dans ma PAL personnelle, je me disais que je le lirai si jamais je le voyais. Mais j’ai quand même craqué et je l’ai réservé.

Le problème c’est que je l’ai commencé au moment où j’ai commencé un nouveau boulot. J’ai donc pris beaucoup plus de temps à la lire que nécessaire. J’ai donc trouvé ce livre assez long mais je pense que c’est surtout lié au fait que je l’ai trainé longtemps.

J’ai vraiment aimé découvrir l’ambiance de ce début de siècle et particulièrement en Allemagne. L’ombre de la Guerre, plane sur tout le récit et pourtant rares sont les personnages qui prennent cette menace au sérieux. J’ai trouvé ça super intéressant de voir ce que pensent les personnages tout en sachant que la Grande Guerre est imminente et pour cause : le romans se termine en juin 1914.

J’ai aimé cette histoire de grande maison, découvrir le côté des domestiques et celui des maîtres. C’est vrai que dans mon imaginaire, être domestique se rapproche assez de la condition peu enviable d’esclave. Mais en faite pas du tout, les domestiques sont très attachés à leurs maîtres et ils sont très fières de faire partie de la villa. Être domestique dans cette grande maison est une position enviable à cette époque pour quelqu’un de cette catégorie sociale.

Et justement la richesse des Melzer leur vient de leur usine textile. Le père Johann Melzer fait partie des nouveaux riches. Dans cette usine, on découvre la position des travailleurs qui n’est pas aussi facile que celle des domestiques. On commence d’ailleurs dans ce tome à entendre parler de syndicalisme et de grève. On parle aussi de village ouvrier et de toutes les infrastructures auxquelles les ouvriers ont le droit sous réserve qu’ils restent des ouvriers modèles. Ça fait réfléchir sur le côté paternaliste du directeur d’usine.

Il y a aussi Katharina et Marie, l’une est la fille de Melzer et l’autre une jeune orpheline. Elles vont se liés d’amitié malgré leurs différences. Katharina est passionnée d’art et rêve de quitter la villa pour partir à Paris. Marie veut simplement découvrir d’où elle vient. Le contact entre ces deux filles est super intéressant et amène une réflexion intéressante sur la place de la femme au début du siècle. Là encore, on sent les prémices d’une émancipation. On nous parle même du droit de vote des femmes. Évidemment, les envies loufoques de Katharina se heurte à son père qui malgré son statut de nouveau riche représente tout de même les règles établies.

Il y aurait encore énormément de facette de ce livre a analyser mais ma chronique risquerai d’être gigantesque et imbuvable. Du coup, je vais m’arrêter ici. J’ai passé de très bon moment de lecture avec ce roman et même si j’ai mis beaucoup trop de temps à le livre, quand je l’ai fermé les personnages m’ont manqué. J’ai très hâte de lire là suite !

Bonne semaine ! Bonne fête aux Papas et à dimanche prochain !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Recto ou Verso de J-C. Motte

Bonjour, à tous aujourd’hui je vous parle de ce livre de Jean-Christophe Motte que j’ai reçu en service presse !

Recto ou Verso de Jean-Christophe Motte

Résumer:

Parfois le destin vous donne un coup d’épaule et vous fait dévier de votre trajectoire. Pour ma part, j’ai plutôt besoin d’un bon uppercut pour ne pas finir célibataire avec un grand C.
Vous vous êtes sûrement déjà demandé :
« Quel chemin aurait emprunté ma vie sans ce caprice du sort ? »
Figurez-vous que dans mon cas, je peux répondre à cette question. Je m’appelle Julien Briquart et j’ai deux histoires à vous raconter…

Mon avis:

Le pitch du livre est définitivement super intéressant: Un homme et deux versions alternatives de sa vie. Un événement clé: sa rencontre ou non avec la femme de sa vie. Dans l’idée, quand l’auteur m’a proposé de m’envoyer son livre, je me suis dis pourquoi pas !

J’ai d’abord bien aimé l’humour de Julien, il a de très bonne punchlines. Mais au fur et à mesure que j’avançais dans l’histoire, j’ai eu plus de mal. J’ai trouvé que l’auteur faisait beaucoup de digressions qui coupent un peu le rythme de l’action et qu’il était parfois difficile de suivre. Il fait parfois des annonces sur ce qu’il va se passer du genre « il se passe cela et ce ne sera pas la dernière fois ». Ça m’a pas mal dérouté mais ça fait clairement partie du style de l’auteur. Dans le même genre Julien imagine souvent se qu’il peut lui arriver et il fait des énumérations, par exemple: 1 il se passe ceci, 2 il se passe cela etc. J’ai trouvé cela un peu fréquent et encore une fois ça m’a fait souvent perdre le fil de La vraie action. Parfois, j’étais perdue et je me demandais ce qu’il se passait en fin de compte. Souvent, il est très ironique donc on arrive à s’y retrouver mais c’est quand même un peu perturbant au niveau du rythme. J’y vois l’influence de l’expérience théâtrale de l’auteur. En effet, c’est un style très oral.

Ensuite, il y a une assez grosse ellipse qui coupe le récit en deux. Ça m’a vraiment donné l’impression de passer à une tout autre histoire.

Recto ou Verso Aesthetic

J’ai parfois aimé Julien, j’ai ressenti pas mal de compassion pour lui. A un certain stade du récit, j’ai trouvé qu’il se plaignait beaucoup. Il n’est pas le héro parfait ce qui le rend plus crédible pour le lecteur. J’ai aimé que dans les deux version du récit, il se trouve face aux même réflexions et que les conclusions qu’il en tire soient différentes. Dans le prolongement de l’idée qu’on est pas la même personne à plusieurs moments de sa vie, j’aime l’idée du roman qui montre qu’un seul petit élément de notre vie peut changer totalement notre personnalité.

Bref c’est une histoire, une expérience de pensée, intéressante, même si le style de l’auteur n’est peut-être pas adapté aux personnes atteintes de dyslexie comme moi. Je pense que la lecture m’a demandé un peu plus d’attention qu’à une personne lambda. Cette histoire aborde des questions intéressantes: Qu’est-ce que c’est que réussir sa vie ? Qu’est-ce que c’est que d’être heureux, épanoui ? Est-ce qu’un seul événement peut nous amener aux bonheurs ? En lisant, je me suis même demandé si l’auteur croyait en le destin.

A vous de vous faire votre propre opinion, Recto ou Verso est le premier roman de Jean-Christophe Motte, publié aux Éditions du Saule.

Je vous souhaite plein de bonnes lectures cette semaine ! Et à dimanche prochain !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Ce que murmure le vent de Amy Harmon

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous parle de ce livre que j’ai eu du mal à lire au début mais que je suis tellement contente d’avoir lu !

Ce que murmure le vent de Amy Harmon

Résumer:

« New York, 2001. Pour respecter les dernières volontés de son grand-père adoré, Anne Gallagher fait le voyage de Brooklyn jusqu’à Dromahair, un petit village du nord de l’Irlande, afin de disperser les cendres de son aïeul sur sa terre natale. Avalée par le brouillard au milieu du lac où elle lui fait ses derniers adieux, elle est victime d’une mystérieuse attaque… Quand Anne se réveille, elle est en 1921, dans le domaine de ses ancêtres où tous semblent penser qu’elle est son arrière-grand-mère disparue lors de la sanglante Insurrection de 1915. Perdue au coeur des heures les plus sombres de l’histoire irlandaise, alors que grondent déjà la guerre civile et le chaos, la jeune femme du xxie siècle doit tout réapprendre. Déchirée entre son désir de retrouver la vie qui était la sienne et la folle liberté que lui offre ce nouveau départ, Anne réussira-t-elle à trouver sa place ? Avec une précision historique remarquable et une écriture d’une grande élégance, Amy Harmon nous offre, à travers un pan étourdissant de l’histoire irlandaise, une éblouissante épopée familiale. »

Mon avis:

J’avais acheté ce livre lorsque @Triple_L_de_Mag en a parlé sur instagram. J’ai bien aimé l’idée de l’histoire. Le retour dans le temps. La ressemblance avec Outlander dont j’avais regardé les premières saisons. Il est un des derniers livres dans ma PAL que j’aimerai vider avant de racheter d’autres livres (plus que 5 !). Bref j’avais très envie de le lire quand je l’ai acheté et beaucoup moins cette semaine. J’étais pas dans le bon mood. Les premiers jours de lecture ont été assez difficiles. Je trouvais ça long à mettre en place.

Maiiiiiis, j’ai tenu bon et je suis tellement contente! Ce livre est plein de poésie. Déjà parce que chaque chapitre commence avec quelques vers du poètes Yeats, ce qui donne une ambiance très douce et un peu énigmatique. Mais aussi parce que le sujet, les conversations des personnages sont emprunts de poésie. J’ai notamment beaucoup aimé la réflexion sur le temps cyclique.

« Je te l’a racontée. Tu me l’as racontée. Seul le vent sait ce qui vient réellement en premier.« 

Il aborde des sujets qui nous parlent et nous prennent aux tripes: La mort, le deuil, la maternité, l’amour. C’est ce que j’appelle les histoires de la vraies vies. Alors oui, cette histoire de voyage dans le temps peut faire un peu peur aux moins fantaisistes d’entre nous. Mais dans l’ambiance du livre ça passe tellement bien. Et puis, l’Irlande est tellement emprunte de légende que cette histoire semble être ni plus ni moins qu’une légende de plus. A moins que ce ne soit l’histoire qui a donnée naissance aux légendes ?

J’ai aussi énormément aimé toute la partie sur la rébellion Irlandaise. C’est toute un aspect de l’Histoire d’Europe que je ne connaissais pas du tout et pourtant j’ai une licence d’Histoire. De ce que j’ai pu vérifier, les références historiques sont plutôt correctes. L’histoire commence en 1921 alors forcément ce qui nous vient en tête c’est d’abord l’entre-deux Guerres, l’insouciance et pas tellement la guerre civile en Irlande. J’ai découvert dès choses. J’ai rencontré des gens passionnés et passionnant dont Michael Collins (sur la photo ci-dessous). Des personnes qui ont un idéal et qui se battent pour lui. Et cet idéal est ni plus ni moins que le liberté. Ça m’a permis d’avoir une autre vision de l’Empire Britannique. Et surtout, j’ai encore plus envie de découvrir cette île magique !

Ce que murmure le vent – aesthetic

Bref imaginez un lough Irlandais, un vieux manoir perdu dans la brume, des hommes plein d’idéaux habillés à la mode Peaky Blinders, avec une petite touche Outlander vous aurez Ce que murmure le vent de Amy Harmon que je vous recommande chaudement. A tel point que je vous le fait gagner sur ma page insta ! C’est ici que ça se passe.

Sur ce je vous souhaite une semaine pleine de belles lectures et je vous dis à Dimanche prochain !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Le restaurant de l’amour retrouvé – Ogawa Ito

Bonjour à tous!

Aujourd’hui, je vous parle d’une petite douceur, aussi douce et sucrée qu’un mochi !

Le restaurant de l’amour retrouvé de Ogawa Ito

Résumé:

Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.

Mon avis:

J’avais vu passer ce livre sur Instagram à j’avais trouvé ce titre très beau. (Et oui il ne m’en faut pas plus) J’avais eu l’occasion de lire Tant que le café est encore chaud et j’espérai retrouver cette ambiance douce et méditative. Et bien c’est exactement ce que j’ai retrouvé. J’ai aussi dans ma PAL La Papetrie Tsubaki, mais je voulais commencer par le plus petit pour être sûre que le style me plairai avant de me lancer dans un roman plus long. Le contemplatif, c’est bien mais sur un pavé j’avais peur que trouver ça trop long.

J’ai passé un très bon moment de lecture. Cette histoire est d’une telle bienveillance. C’est vraiment, l’impression que j’ai ressentie en lisant ce livre. Je n’avais qu’une envie: m’enrouler dans une couverture toute chaude avec ma bouillotte (en forme de peluche de phoque, elle s’appelle Lulu et je l’aime), une tasse de matcha dans une main et le livre dans l’autre. C’est clairement l’image que je me fais de la culture japonaise. Je pense qu’elle est clairement biaisée et pétrie de stéréotype, mais ce roman rentre complètement en résonance avec ces préconceptions.

Il y a cette femme, perdue, brisée, qui tente de se reconstruire en faisant la seule chose qu’elle sait faire: cuisiner. Elle se reconstruit des repères, des habitudes, un but. Et elle fait cela en passant par les autres. C’est, cette confrontation avec plusieurs personnages, qui lui permet de se retrouver (ou de se trouver).

Il y a ce rapport à la mère, qui prend aussi une bonne partie du récit. Cette mère qui est l’opposé complet de Rinco est très énigmatique, il se déploie au fur et à mesure des pages. Et je trouve cet aspect tellement intéressant.

Et il y a cette nature, cette conception animaliste de ce monde qui nous entoure, qui donne l’impression qu’on fait partie d’un seul et même tout. C’est quelque chose qui m’a beaucoup posé question. Je suis végétarienne et elle cuisine de la viande. Les descriptions des préparations est d’ailleurs très complète est fait partie intégrante du récit. Au début, j’ai eu peur de me sentir mal à l’aise par rapport à ça. Mais pas du tout. Au contraire, il y a un rapport très sain avec l’animal qu’elle « prépare » un profond respect. Et j’ai trouvé cette façon de voir les choses très belle. Mais malheureusement très éloigné de notre société occidentale.

Une critique assez courte cette semaine, mais après cette lecture, je pense que ce que je peux conseiller à quelqu’un c’est vraiment de vivre cette expérience de lecture par soit-même. Il me semble que chacun pourra en dégager des choses qui résonneront plus pour lui.

Bref lisez, le Restaurant de l’amour retrouvé et dites-moi ce que vous avez ressenti !

Bonne fin de week-end, bonne semaine et bonnes lectures !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] La mariée disparue, Une enquête des soeurs Brontë de Bella Ellis

Bonjour tout le monde,

Aujourd’hui on parle cosy mystery et féminisme !

La mariée disparue, Une enquête des sœurs Brontë de
Bella Ellis

Résumé:

Une inquiétante disparition
Yorkshire, 1845. Une jeune femme disparaît, laissant derrière elle deux enfants en bas âge et une mare de sang. Quand les filles d’un humble pasteur des environs apprennent la nouvelle, elles sont horrifiées. Les sœurs Brontë décident aussitôt de mener l’enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. Charlotte, Emily et Anne ne manquent ni d’esprit ni d’énergie ; pourquoi ne pas s’improviser détectives ?
Mais dans cette société rétrograde où on considère que la place d’une femme est au foyer, on voit d’un mauvais œil ces « dames-détectives » qui arpentent la lande en quête d’indices. Qu’à cela ne tienne, les sœurs Brontë sont prêtes à braver tous les dangers pour découvrir ce qui est arrivé à la mariée disparue…

Mon avis:

Les cosy mystery, j’adore ! Les soeurs Brontë ont été une figure importante de mon adolescence. Alors quand j’ai entendu parlé d’une nouvelle série qui allie les deux, je l’ai tout de suite ajouté à ma wishlist.

Dès les premières pages, on est emporté par l’ambiance gothique qui se dégage des descriptions de la campagne. Le Yorshire, la lande, la pluie, la brume. Exactement, ce qu’on peut retrouver dans un roman des sœurs Brontë. D’ailleurs, tout au long de ma lecture le parallèle avec Les Hauts de Hurlevent m’a frappé. Et pas seulement pour les descriptions, mais aussi pour les personnages et notamment Chester que j’ai tout de suite comparé à Heathcliff.

J’ai éprouvé un peu de difficultés durant les cent premières pages à identifier les sœurs. En effet, chaque chapitre est focalisé sur l’une d’entre elles mais le récit est à la troisième personne. Plusieurs fois j’ai eu besoin de re-regarder l’entête du chapitre pour savoir sur qui il était focalisé. Mais, par la suite, quand on est familiarise avec les personnalités de chaque sœurs cela paraît beaucoup plus évident.

L’autrice montre, d’ailleurs, dans ce roman une grande connaissance des sœurs Brontë, de leurs œuvres et de leurs vies. Il ne s’agit pas du tout d’une biographie- on est bien d’accord- mais il y a quand même une vraie volonté de vraisemblance qui est très agréable. Au-delà, du roman et de l’histoire, on en apprend plus sur les sœurs. Certains éléments de l’histoire, se sont mêmes vraiment passés comme nous l’explique l’autrice dans son avant-propos.

Et, par-dessus tout, c’est un roman profondément féministe. On nous parle de femmes, qui dans l’Angleterre du XIXème siècle, souhaitent s’affirmer et vivre pour elles-mêmes. Elles décident de ne pas être « la femme de » ou « la mère de ». Ce sont des femmes intelligentes et débrouillardes. Là encore, je ne sais pas jusqu’à quel point nous sommes dans le récit imaginé par l’autrice, mais on peut aisément se convaincre que des femmes qui osent écrire des romans à cette période étaient certainement convaincues par les questions d’égalités de genre qui sont si actuelles aujourd’hui!

Pour ce qui est du côté cosy mystery, l’enquête est bien ficelée. On y croit et surtout le dénouement n’est pas évident. Le mystère est d’autant plus prenant que l’ambiance est particulièrement gothique. Petit plus pour le fait qu’il n’y ait pas une, mais trois enquêtrice. Cela rend l’enquête particulièrement intéressante et riche. Aucune, ne prend l’ascendant sur l’autre. Elles ont besoin d’être ensemble pour réussir à résoudre l’énigme avec chacune sa personnalité et chacune sa façon d’appréhender le mystère. Et ça j’ai beaucoup aimé.

J’ai hâte de voir comment vont évoluer les trois sœurs. Le tome 2: Les os du diable, est déjà dans ma PAL (Pile à lire) je vous en reparle donc très vite.

Sur ce, bonne fin de week-end, bonnes lectures et à la semaine prochaine.

Myosotis ♥