[AVIS LECTURE] Phobos, tome 1: Les éphémères de Victor Dixen

Bonjour à tous ! Aujourd’hui je vous parle d’un roman qui a été à la fois un coup de coeur et une déception !

Phobos, tome 1: Les éphémères de Victor Dixen

Résumé:
SIX PRÉTENDANTES.
SIX PRÉTENDANTS.
SIX MINUTES POUR SE RENCONTRER.
L’ÉTERNITÉ POUR S’AIMER.
ILS VEULENT MARQUER L’HISTOIRE AVEC UN GRAND H.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial.
Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
ELLE VEUT TROUVER L’AMOUR AVEC UN GRAND A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour…
MÊME SI LE RÊVE VIRE AU CAUCHEMAR, IL EST TROP TARD POUR REGRETTER.

Mon avis:
Alala que dire ! D’abord, ce livre je l’ai acheté lors d’une dédicace avec Victor Dixen. J’y tiens donc beaucoup. Victor Dixen est un auteur que j’aime tout particulièrement. Vampyria est une série de j’ai adoré. Comme vous l’aurez certainement compris j’attendais beaucoup de ce roman. Peut-être un peu trop.

J’avais envie de découvrir ce livre déjà pour les raisons que j’ai énoncé plus haut mais aussi parce que j’aime beaucoup la SF en général. Une histoire mêlant l’amour, l’aventure et la conquête spatiale: je dis banco ! Ce qui en revanche ne me plaisait pas tellement c’était cette histoire de téléréalité. Je n’aime déjà pas ça dans la vraie vie alors dans un bouquin… En plus, c’est clairement le genre de truc qui me fait peur. J’angoisse à l’idée que de telles choses puissent arriver un jour. Enfin j’ai fait abstraction de cette gêne espérant qu’il ne s’agissait que d’un prétexte pour envoyer douze jeunes dans l’espace.

J’ai trouvé l’histoire très lente. La mise en place prend du temps. On nous donne plein d’indices intéressants et on nous laisse sur notre faim. C’est, en tout cas, l’impression que j’ai eu pendant plus de la moitié du livre. J’ai même pensé à l’abandonner. Mais heureusement que je ne l’ai pas fait ! La fin est clairement super. Enfin, l’auteur nous donne du grain à moudre après nous avoir fait patienter si longtemps.

J’ai lu ce livre il y a un petit moment et avec le recule j’en viens à penser deux choses: D’abord il s’agit d’un premier tome donc c’est normal qu’il soit un peu trop introductif. En plus, le premier tome de Vampyria m’avait fait le même effet. Deuxièmement, le temps passé dans l’histoire est, en effet, très long. Il faut plusieurs mois aux groupes pour arriver en vu de Phobos. Maintenant je me dis que c’est assez intéressant d’être mis dans la peau des personnages qui attendent impatiemment d’arriver à leur destination. De plus cette attente permet à la fin d’apparaître encore plus urgente en comparaison.

Léonor est une héroïne intéressante, elle est loin d’être parfaite ce qui est très intéressant. Elle a ses secrets et une envie farouche de s’en sortir dans la vie à l’image de tous les participants. Elle se révèle complétement à la fin.

En bref, oui ce livre n’a pas forcément été très agréable à lire surtout au début, il y a pas mal d’éléments qui m’ont semblé un peu gros mais pour cette fin je me dis que ça valait le coup. Et bien entendu, je pense que cette saga a le potentiel de Vampyria. Je pense (J’espère) qu’il y aura un montée en pression à chaque tome.

  • Phobos, tome 1: Les éphémères
  • Victor Dixen
  • Pocket Jeunesse
  • 576 pages
  • 7 novembre 2019

Je vous souhaite une belle semaine de lecture et de repos si vous êtes en vacances.

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Fan Squad de C.S.Quill

Bonjour à tous, aujourd’hui on parle de New Adult avec le dernier roman de C.S.Quill sortie en mai dernier Fan Squad.

Fan Squad de C.S.Quill

Le résumé:

Tout le monde ne rêve-t-il pas de rencontrer son idole ? Non, pas Elvis Calloway ! Pour elle, Oxton Briggs, le leader charismatique du groupe des Unfool, doit rester un fantasme, au risque que la réalité ne soit pas à la hauteur. Gérer l’image de la star sur les réseaux sociaux ? Pitié non ! Mais malgré tous ses efforts pour y échapper, c’est bien elle qui est désignée pour le suivre partout pendant des mois. Entre eux, ça commence mal, mais Elvis n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Si Oxton n’est pas du tout celui auquel elle s’attendait, elle n’est pas non plus celle qu’il imaginait.

Mon avis:

Encore une fois C.S.Quill nous gratifie d’une pépite. Après avoir dévoré la trilogie Campus Drivers j’avais hâte de me replonger dans l’écriture de cette autrice. Une histoire d’amour et dans l’univers de la musique. C’est un immense oui !

D’abord on retrouve l’humour. C’est pour moi un aspect important de la marque de fabrique Quill: des dialogues hyper bien menés percutants et surtout très drôle. Il m’arrive de sourire en lisant mais de rire à gorge déployée rarement et pourtant dans ce livre ça m’est arrivé plusieurs fois. On retrouve la encore des personnages principaux spontanés et éloquents. Ce qui donne des dialogues d’anthologies ! Si vous lisez ce livre préparez vous à marquer plusieurs citations !

Les personnages, parlons en ! Un héroïne avec un gros caractère, des personnages tourmentés par leurs passés qui se forgent une carapace et vous avez une petite fenêtre sur cette histoire d’amour et d’amitier qu’est Fan Squad. J’ai adoré Elvis et Oxton bien entendu mais j’ai aussi beaucoup apprécié les personnages secondaires. Ils sont vraiment très intéressants même si peut être aussi un peu caricaturaux. Si l’autrice continue d’écrire dans cet univers notamment sur les deux autres membres des Unfool j’apprecierai vraiment d’en apprendre plus sur eux !

Et le plus important, l’histoire d’amour ! Elle est bien mené avec un schéma assez classique mais qui marche vraiment bien et qui crée des attentes chez le lecteur. Cela en fait un vrai page turner parce qu’on sait des choses que les personnages ignorent et on attend avec impatience qu’il le découvre. Encore un pavé que j’ai lu hyper vite. Un vrai bonheur !

  • Fan Squad
  • C.S.Quill
  • Hugo Romance
  • 546 pages
  • 19 mai 2022

En bref, lisez C.S.Quill ! Bonne semaine et bonne lecture !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] La papetrie Tsubaki de OGAWA Ito

Aujourd’hui je partage avec vous une petite douceur, après Le restaurant de l’amour retrouvé j’ai lu La papetrie Tsubaki et je suis toujours autant fan de la plume de Ogawa Ito !

Le r
de Ogawa Ito

Le résumé:

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

Mon avis:

A l’heure où j’écris ces mots, il est minuit un samedi soir et j’ai lu cette merveille presque d’une traite. Tout comme le restaurant de l’amour retrouvé on est sur un doudou, un pépite, une douceur. J’ai lu ce livre par une belle journée ensoleillé alors que je sentais le vent sur ma peau et que j’entendais les oiseaux chanter: Les conditions parfaites pour ce livre.

A première vue, j’avais peur que ce genre de livre soit long, difficile à lire, mais ils m’apaisent beaucoup. Lire ce genre de livre me calme particulièrement. Et quand je suis en plein milieu d’un lecture de Ogawa Ito je me surprends à faire attention a mes ressenties, à ce que mes sens me renvoient. Le livre est effectivement lent, je vous l’accorde. Je pense qu’il faut être en phase avec cela avant de le commencer pour vraiment en apprécier la substance.

On y retrouve Poppo qui retourne dans la maison de son enfance après la mort de l’Aîné (sa grand-mère) pour reprendre la papeterie familiale. Elle y vend des articles de papeterie comme son nom l’indique mais elle est aussi écrivaine publique. Un métier, qu’elle apprend a aimer tout au long du livre. Celui-ci se déroule sur un an, de printemps à printemps. Poppo va faire des rencontres qui vont changer sa vie et la changer elle-même.

J’ai tout de même trouvé que le thème du retour d’un jeune femme dans son village d’enfance, avec une figure maternelle avec laquelle elle n’a pas de bonne relation ressemble assez au restaurant de l’amour retrouvé. On retrouve aussi une description très méthodique des procédés utilisés par Poppo, notamment pour écrire des lettres: le choix du papier, de l’encre, la préparation de celui-ci, les règles d’écritures, de politesse. On retrouvait le même style de description avec la cuisine. Dans les deux cas on retrouve une jeune femme qui se cherche et qui va se trouver grâce à des rencontres.

J’aime découvrir la culture japonaise dans ces livres. On y trouve beaucoup de description qui nous aime à comprendre de quoi on parle. Je me suis demandé si cela avait été ajouté pour les lecteurs occidentaux, histoire d’éviter les notes de bas de pages.

J’ai adoré rencontré Poppo, et j’ai hâte de lire d’autres livres de Ogawa Ito. J’espère vous avoir donné envie de lire la papeterie Tsubaki et le restaurant de l’amour retrouvé. Pour retrouver l’article que j’ai écrit sur ce dernier livre c’est ici !

  • La papeterie Tsubaki
  • Ogawa Ito
  • Picquier Poche
  • 416 pages
  • 2021

Je vous souhaite une belle semaine et de belles lectures !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Les os du Diable, une enquête des soeurs Brontë de Bella Ellis

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, je vous parle du deuxième tome du cosy mystery Une enquête des soeurs Brontë. Et je peux déjà vous prévenir: je l’ai préféré au premier.

Une enquête des soeurs Brontë, 2: Les os du Diable de Bella Ellis

Le résumé du tome:

Parfois, on tombe sur un os…
Haworth, février 1846. Une macabre découverte pique la curiosité des sœurs Brontë : des ossements ont été retrouvés dans la cheminée de Top Withens Hall. La domestique, superstitieuse, est persuadée que cette affaire est de mauvais augure pour toute la maisonnée. Elle met en garde les trois sœurs : une rumeur glaçante court au sujet de la famille Bradshaw. On raconte que Clifton Bradshaw, au bord de la ruine, aurait vendu son âme au diable en échange d’une immense fortune. Ce pacte maléfique aurait-il un rapport avec les os cachés dans l’âtre ? Anne, Emily et Charlotte vont apprendre à leurs dépens que le diable en personne a tendu un piège meurtrier et qu’elles sont tombées dedans…

Mon avis:

Dans un premier temps, on retrouve ce que j’avais beaucoup aimé dans la premier tome: l’ambiance gothique. Mais je l’ai trouvé encore plus forte dans ce tome. Est -ce parce que cette fois l’histoire se passe en hiver ? Il neige. Les sœurs sont contraintes par le mauvais temps. Il y a aussi des petits côtés surnaturelles ou en tout cas très mystérieux qui ajoute à cette ambiance. A la lecture du livre, j’ai tout de suite pensé aux Vanités, ces tableaux qui représentent des crânes et qui nous rappelle que la mort est toujours présente.

J’ai préféré ce tome au premier, effectivement celui-ci était moins introductif ce qui est normal pour un deuxième tome. J’ai aussi trouvé que je m’y retrouvais mieux entre les sœurs. C’est quelque chose qui m’avait dérangé dans la mariée disparue. Ici je connaissais déjà les sœurs et leurs personnalités ce qui m’a empêché de m’embrouiller. On entre aussi plus vite de le vif du sujet, et l’enquête en elle-même.

Pour ce qui est de celle-ci, je l’ai trouvé très bien menée. J’ai trouvé qu’il y avait plus d’éléments et de rebondissement que dans le premier tome. Les sœurs se séparent souvent pour enquêter ce qui fait avancer l’enquête plus vite. Et alors cette fin ! Mais je ne m’y attendais pas du tout elle est excellente !

Branwell est plus présent dans ce tome. J’aime bien son personnage tourmenté, mais je le trouve parfois un peu monotone avec son chagrin d’amour qui n’en fini pas. En même temps, s’il était comme ça dans la vraie vie (tout porte à croire que c’était le cas) je comprends que ce soit aussi le choix de l’autrice. Je n’ai pas vraiment de préférence entre les sœurs. Mais je dirais que j’aime un peu moins Charlotte.

On retrouve le thème de la condition des femmes, ainsi que le thème de l’écriture. Dans ce tome, il est question du recueil de poésie que les sœurs ont publié chez Aylott & Jones. En effet, elles le publient sous les pseudonymes: Currer, Ellis and Acton Bell. Dans le livre il y a quelques belles citations sur l’écriture:

Pourquoi tes réflexions sincères et vraies n’auraient-elles pas la même saveur que les mots jamais écrits par quiconque? lança Emily. Quel plus grand mérite y a-t-il que la communication de l’expérience d’un âme humaine à une autre? Dans ce monde d’homme, les auteurs cherchent à s’élever au-dessus de l’ordinaire, leurs pensées doivent être supérieurs, leurs sentiments plus puissants que les tiens ou les miens. Ce ne sont que des artifices, Anne. Tes pensées, tes sentiments, ton ressenti, comme tu le dis, sonneront juste auprès de ceux qui te liront. Ils y verront de l’intégrité, et même si tu ne connaîtras jamais leur nom, eux et toi serez liés d’une certaine manière, pas seulement maintenant mais pour toujours. De plus, tu es la plus courageuse de nous toutes, toi qui dis la vérité et ne recules devant rien.

Bella Ellis- Une enquête des sœurs Brontë, 2: Les Os du Diable

Je vous recommande donc vivement cette série de cosy mystery hyper original surtout si vous aimez les sœurs Brontë, les ambiances gothiques, l’Angleterre. Pour l’instant, la série ne compte que deux tomes.

  • Une enquête des soeurs Brontë, 2: Les Os du Diable
  • Bella Ellis (Rowan Coleman)
  • Hauteville
  • 2021

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Saga Campus Drivers de C.S. Quill

Bonjour à tous,

Attention, aujourd’hui je vous parle d’un énorme coup de cœur !

Les trois tomes de la saga Campus Drivers de C.S. Quill

Résumé du premier tome :

L’année universitaire qui débute promet d’être radieuse pour Lane O’Neill. Campus Drivers, l’application qu’il a fondée avec ses meilleurs amis, cartonne. Le concept est simple : jouer les taxis pour étudiant, au volant de voitures de collection. Les filles en raffolent, et les quatre chauffeurs ont à cœur de ne jamais décevoir leur clientèle.
Lane n’a qu’un seul défaut aux yeux de la gent féminine : il ne s’attache pas. Jamais. Dès qu’il pousse la porte de chez lui, il aspire à ce qu’on lui fiche la paix.
Alors comment se retrouve t-il à héberger Lois Hogan, la fille que son voisin vient de larguer ?

Mon avis:

J’ai découvert cette saga lors de sa sortie en format poche chez Hugo Romance. @les.lectures.de.mya en avait fait une hyper bonne pub sur instagram et comme je sais qu’en général nos goûts sont assez similaire, j’ai décidé de me lancer dans le New Romance.

Il faut savoir que je n’avais jamais lu de livre de ce style, le New romance ou plutôt le New Adult. Un style qui d’après ce que j’ai trouvé comme info sur internet s’adresse plutôt à une tranche d’âge 18/30 ans, il s’agit d’histoire d’amour, avec en générale des scènes de sexe plutôt explicites. J’ai adoré, cette saga de C.S. Quill, pour les histoires d’amour forcément mais surtout pour l’humour.

J’ai énormément rigolé, pendant la lecture des trois tomes. Cela grâce à la plume de l’autrice qui est superbe. Les dialogues sont percutants, super bien menés et ça marche tellement bien. Chez les Campus Drivers, on est dans un groupe de copain qui se connaissent depuis pas mal de temps, voir la naissance pour certains. Des éternels célibataires, jouant de leurs charmes à la perfection jusqu’à ce qu’ils découvrent leurs moitiés. C’est souvent la confrontation de ces beaux mecs avec des filles qui les remettent à leurs places qui crée ces dialogues si drôles. Et quand je vous dis que j’ai rigolé, c’est que vraiment, j’ai rigolé à gorge déployée devant mon mari et ma fille qui se demandaient ce qui m’arrivait.

Mais au delà, de cette humour et de ces histoires d’amours qui, elles, ont plutôt un schéma classique (mais efficace). Ce qui m’a le plus plu c’est les personnages. On y croit. Ils sont vraiment bien détaillés, ils ont une vraie profondeur. Et même les plus lourds (comme Lewis par exemple hein !) deviennent attachants au fur et à mesure de l’histoire. On les comprend, même quand ils font des choses débiles. Et on a qu’une envie c’est de les prévenir !

J’étais super contente de les retrouver à chaque tome, comme un groupe de copain qu’on ne voit pas souvent mais qu’on aime énormément. Sans parler de la fin du tome 1 qui est clairement une torture !

Ce qui me faisait peur en réalité s’était les scènes de sexes. J’avais peur que ce soit un peu trop trash pour moi. En réalité, ça s’est plutôt bien passé, même si ça n’est pas la partie de je préfère. Elles n’auraient été que suggérées que ça n’aurait rien changé pour moi. Mais je comprends, tout à fait, cette idée d’assumer sa sexualité en temps que femme.

Mon tome préféré après avoir fini la saga c’est le tome 2. Je suis clairement #teamDonovan ! C’est le plus mignon de tous. Avec Adam évidemment, mais je ne sais pas s’il aura un tome pour lui. Dans chaque tome, on découvre un Campus Drivers différent, d’abord Lane, puis Donovan et enfin Lewis. Chacun à une personnalité bien différente et c’est pareil pour les filles. C’est vrai qu’avec trois tomes on aurait pu se retrouver avec des personnages et des histoires assez similaires mais ce n’est pas le cas et j’ai vraiment adoré.

J’ai tellement aimé cette saga, que j’ai envie de lire tous les livres de C.S Quill, j’ai déjà Fan Squad, son dernier roman qui est sortie en mai dernier (et en plus il est dédicacé je suis joie !!). Je vais bientôt le livre. Je voulais vraiment fini la saga des Campus Drivers avant de le commencé car j’ai vu sur instagram qu’il y avait des petites références à cette saga dans Fan Squad. On peut trouver ses précédents livres sur Vinted assez facilement.

Bref, lisez Campus Drivers et découvrez C.S Quill !

Très bon dimanche, bonne semaine et bonne lecture !

Myosotis ♥

[Avis lecture] La villa aux étoffes de Anne Jacobs

Bonjour tout le monde !

Aujourd’hui je vous parle d’une nouvelle série historique que je viens de commencer : La villa aux étoffes !

La villa aux étoffes de Anne Jacobs (Édition Charleston)

Résumé:

Dans l’Allemagne de 1913, dans l’apparat d’une grande somptueuse maison bourgeoise, maîtres et domestiques se croisent et se côtoient, partageant joies, drames, secrets et amours interdites. La jeune orpheline Marie occupe le poste de femme de cuisine dans l’imposante résidence de la famille industrielle Melzer.
Alors que Marie cherche sa place parmi les domestiques, l’agitation règne lors de la saison des bal : Katharina, la belle et plus jeune fille des Melzers, doit être introduite en société lors de cette saison.
Seul Paul, l’héritier de la famille, se tient à l’écart et préfère sa vie étudiante à Munich – jusqu’à ce qu’il rencontre Marie …
Tandis que la guerre approche, petite et grande histoire se mêlent, palpitantes, pour nous plonger au cœur d’une saga inoubliable.

Mon avis:

Ça faisait très longtemps que cette série me faisait de l’œil. Pour rappel, je suis bénévole dans une bibliothèque et une dame nous avait donné toute la série. (Une femme exceptionnelle vous vous en doutez). A partir du moment où on les a mis en rayon, je n’ai plus jamais vu le premier tome, il était tout le temps réservé. Ayant pas mal de livre dans ma PAL personnelle, je me disais que je le lirai si jamais je le voyais. Mais j’ai quand même craqué et je l’ai réservé.

Le problème c’est que je l’ai commencé au moment où j’ai commencé un nouveau boulot. J’ai donc pris beaucoup plus de temps à la lire que nécessaire. J’ai donc trouvé ce livre assez long mais je pense que c’est surtout lié au fait que je l’ai trainé longtemps.

J’ai vraiment aimé découvrir l’ambiance de ce début de siècle et particulièrement en Allemagne. L’ombre de la Guerre, plane sur tout le récit et pourtant rares sont les personnages qui prennent cette menace au sérieux. J’ai trouvé ça super intéressant de voir ce que pensent les personnages tout en sachant que la Grande Guerre est imminente et pour cause : le romans se termine en juin 1914.

J’ai aimé cette histoire de grande maison, découvrir le côté des domestiques et celui des maîtres. C’est vrai que dans mon imaginaire, être domestique se rapproche assez de la condition peu enviable d’esclave. Mais en faite pas du tout, les domestiques sont très attachés à leurs maîtres et ils sont très fières de faire partie de la villa. Être domestique dans cette grande maison est une position enviable à cette époque pour quelqu’un de cette catégorie sociale.

Et justement la richesse des Melzer leur vient de leur usine textile. Le père Johann Melzer fait partie des nouveaux riches. Dans cette usine, on découvre la position des travailleurs qui n’est pas aussi facile que celle des domestiques. On commence d’ailleurs dans ce tome à entendre parler de syndicalisme et de grève. On parle aussi de village ouvrier et de toutes les infrastructures auxquelles les ouvriers ont le droit sous réserve qu’ils restent des ouvriers modèles. Ça fait réfléchir sur le côté paternaliste du directeur d’usine.

Il y a aussi Katharina et Marie, l’une est la fille de Melzer et l’autre une jeune orpheline. Elles vont se liés d’amitié malgré leurs différences. Katharina est passionnée d’art et rêve de quitter la villa pour partir à Paris. Marie veut simplement découvrir d’où elle vient. Le contact entre ces deux filles est super intéressant et amène une réflexion intéressante sur la place de la femme au début du siècle. Là encore, on sent les prémices d’une émancipation. On nous parle même du droit de vote des femmes. Évidemment, les envies loufoques de Katharina se heurte à son père qui malgré son statut de nouveau riche représente tout de même les règles établies.

Il y aurait encore énormément de facette de ce livre a analyser mais ma chronique risquerai d’être gigantesque et imbuvable. Du coup, je vais m’arrêter ici. J’ai passé de très bon moment de lecture avec ce roman et même si j’ai mis beaucoup trop de temps à le livre, quand je l’ai fermé les personnages m’ont manqué. J’ai très hâte de lire là suite !

Bonne semaine ! Bonne fête aux Papas et à dimanche prochain !

Myosotis ♥

[MANGAS] Magus of the library (5 tomes – en cours)

Bonjour à tous!

Ça fait très longtemps que je ne suis pas venue vous parler de mangas. Je me rattrape aujourd’hui pour vous parler d’un de mes mangas préférés: Magus of the library de Mitsu Izumi.

Magus of the library

Résumé:

« Le livre. Une source de savoir, une accumulation de signes chargés de sens, un précieux héritage qui relie passé et futur. C’est un mage qui me l’a dit un jour : protéger les livres, c’est tout simplement… protéger le monde ! »

Pour le jeune Shio, qui passe son temps libre plongé dans les romans, les récits extraordinaires sont un refuge face à la brutalité du quotidien. Son rêve est de partir pour la capitale des livres, où sont rassemblées toutes les connaissances du monde. Un projet utopique pour un gamin sans ressources… jusqu’au jour où des envoyées de la fameuse bibliothèque centrale débarquent dans son village ! Le miracle qu’il appelle de ses vœux depuis si longtemps est-il sur le point de se réaliser ?

Mon avis:

Bon, alors là, clairement, on est sur mon manga préféré, mais c’est totalement justifié. D’abord, pour ses dessins. Ils sont fins, pleins de détails, chaque planche est une œuvre d’art en elle-même.

Scan Magus of the library (Source: Nautiljon)

Ensuite, il y a l’ambiance. L’histoire se passe dans une pays où plusieurs ethnies cohabitent. Une guerre a eu lieu il y a longtemps mais maintenant la paix est revenue même si les a priori sont encore très présents. Le personnage principale est un métis: mi ancien-persécuteur, mi ancien-persécuté. Dans son villages, il n’est pas très bien accepté, mais il reste un petit garçon très joyeux et surtout passionné de lecture. Son rêve est de devenir Kahuna (protecteur des livres) après une rencontre avec l’un d’eux dans son village. En arrivant, à l’école des kahunas dans la capitale, il est confronté à plusieurs représentants des différentes ethnies, chacun apprend à vivre avec l’autre et découvre leurs différences. Le style des dessins est très orientales. Il y a une pointe de fantastique, avec notamment une ethnie qui ressemble beaucoup à des fées et de la magie.

Le côté restauration, création de livre est très présent. On apprend plein de chose dans ce domaine, sans que ce soit non plus trop documentaire. Cela entre parfaitement bien dans l’histoire. Et avec les dessins qui sont sublimes on comprend très bien les procédés utilisés.

Shio est tellement mignon, tellement attachant. Il est l’outsider qu’on veut voir triompher. Il est très empathique et veut le bien de tout le monde. Mais au fur et à mesure de la lecture, on se demande s’il ne serait pas un peu plus…

Les personnages secondaires, eux aussi, sont très bien fait, autant ses camarades de classes qui veulent comme lui devenir Kahunas que les professeurs et les dirigeants. Et surtout, à Afshak (la capitale) il retrouve Sedona, le kahuna qu’il a rencontré étant enfant. Celui-ci est super charismatique et on a tellement envie d’en apprendre plus sur lui !

Ce manga a commencé à sortir en France en 2019 chez Ki-oon. Il est en cours et il en sort environ un par an. Le dernier tome paru est le tome 5 et il est sorti en mars 2022. Autant vous dire que j’ai extrêmement hâte d’avoir le tome 6.

J’espère que je vous ai donné envie de lire cette merveille. Je vous souhaite une belle semaine, pleine de lecture !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Recto ou Verso de J-C. Motte

Bonjour, à tous aujourd’hui je vous parle de ce livre de Jean-Christophe Motte que j’ai reçu en service presse !

Recto ou Verso de Jean-Christophe Motte

Résumer:

Parfois le destin vous donne un coup d’épaule et vous fait dévier de votre trajectoire. Pour ma part, j’ai plutôt besoin d’un bon uppercut pour ne pas finir célibataire avec un grand C.
Vous vous êtes sûrement déjà demandé :
« Quel chemin aurait emprunté ma vie sans ce caprice du sort ? »
Figurez-vous que dans mon cas, je peux répondre à cette question. Je m’appelle Julien Briquart et j’ai deux histoires à vous raconter…

Mon avis:

Le pitch du livre est définitivement super intéressant: Un homme et deux versions alternatives de sa vie. Un événement clé: sa rencontre ou non avec la femme de sa vie. Dans l’idée, quand l’auteur m’a proposé de m’envoyer son livre, je me suis dis pourquoi pas !

J’ai d’abord bien aimé l’humour de Julien, il a de très bonne punchlines. Mais au fur et à mesure que j’avançais dans l’histoire, j’ai eu plus de mal. J’ai trouvé que l’auteur faisait beaucoup de digressions qui coupent un peu le rythme de l’action et qu’il était parfois difficile de suivre. Il fait parfois des annonces sur ce qu’il va se passer du genre « il se passe cela et ce ne sera pas la dernière fois ». Ça m’a pas mal dérouté mais ça fait clairement partie du style de l’auteur. Dans le même genre Julien imagine souvent se qu’il peut lui arriver et il fait des énumérations, par exemple: 1 il se passe ceci, 2 il se passe cela etc. J’ai trouvé cela un peu fréquent et encore une fois ça m’a fait souvent perdre le fil de La vraie action. Parfois, j’étais perdue et je me demandais ce qu’il se passait en fin de compte. Souvent, il est très ironique donc on arrive à s’y retrouver mais c’est quand même un peu perturbant au niveau du rythme. J’y vois l’influence de l’expérience théâtrale de l’auteur. En effet, c’est un style très oral.

Ensuite, il y a une assez grosse ellipse qui coupe le récit en deux. Ça m’a vraiment donné l’impression de passer à une tout autre histoire.

Recto ou Verso Aesthetic

J’ai parfois aimé Julien, j’ai ressenti pas mal de compassion pour lui. A un certain stade du récit, j’ai trouvé qu’il se plaignait beaucoup. Il n’est pas le héro parfait ce qui le rend plus crédible pour le lecteur. J’ai aimé que dans les deux version du récit, il se trouve face aux même réflexions et que les conclusions qu’il en tire soient différentes. Dans le prolongement de l’idée qu’on est pas la même personne à plusieurs moments de sa vie, j’aime l’idée du roman qui montre qu’un seul petit élément de notre vie peut changer totalement notre personnalité.

Bref c’est une histoire, une expérience de pensée, intéressante, même si le style de l’auteur n’est peut-être pas adapté aux personnes atteintes de dyslexie comme moi. Je pense que la lecture m’a demandé un peu plus d’attention qu’à une personne lambda. Cette histoire aborde des questions intéressantes: Qu’est-ce que c’est que réussir sa vie ? Qu’est-ce que c’est que d’être heureux, épanoui ? Est-ce qu’un seul événement peut nous amener aux bonheurs ? En lisant, je me suis même demandé si l’auteur croyait en le destin.

A vous de vous faire votre propre opinion, Recto ou Verso est le premier roman de Jean-Christophe Motte, publié aux Éditions du Saule.

Je vous souhaite plein de bonnes lectures cette semaine ! Et à dimanche prochain !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Ce que murmure le vent de Amy Harmon

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous parle de ce livre que j’ai eu du mal à lire au début mais que je suis tellement contente d’avoir lu !

Ce que murmure le vent de Amy Harmon

Résumer:

« New York, 2001. Pour respecter les dernières volontés de son grand-père adoré, Anne Gallagher fait le voyage de Brooklyn jusqu’à Dromahair, un petit village du nord de l’Irlande, afin de disperser les cendres de son aïeul sur sa terre natale. Avalée par le brouillard au milieu du lac où elle lui fait ses derniers adieux, elle est victime d’une mystérieuse attaque… Quand Anne se réveille, elle est en 1921, dans le domaine de ses ancêtres où tous semblent penser qu’elle est son arrière-grand-mère disparue lors de la sanglante Insurrection de 1915. Perdue au coeur des heures les plus sombres de l’histoire irlandaise, alors que grondent déjà la guerre civile et le chaos, la jeune femme du xxie siècle doit tout réapprendre. Déchirée entre son désir de retrouver la vie qui était la sienne et la folle liberté que lui offre ce nouveau départ, Anne réussira-t-elle à trouver sa place ? Avec une précision historique remarquable et une écriture d’une grande élégance, Amy Harmon nous offre, à travers un pan étourdissant de l’histoire irlandaise, une éblouissante épopée familiale. »

Mon avis:

J’avais acheté ce livre lorsque @Triple_L_de_Mag en a parlé sur instagram. J’ai bien aimé l’idée de l’histoire. Le retour dans le temps. La ressemblance avec Outlander dont j’avais regardé les premières saisons. Il est un des derniers livres dans ma PAL que j’aimerai vider avant de racheter d’autres livres (plus que 5 !). Bref j’avais très envie de le lire quand je l’ai acheté et beaucoup moins cette semaine. J’étais pas dans le bon mood. Les premiers jours de lecture ont été assez difficiles. Je trouvais ça long à mettre en place.

Maiiiiiis, j’ai tenu bon et je suis tellement contente! Ce livre est plein de poésie. Déjà parce que chaque chapitre commence avec quelques vers du poètes Yeats, ce qui donne une ambiance très douce et un peu énigmatique. Mais aussi parce que le sujet, les conversations des personnages sont emprunts de poésie. J’ai notamment beaucoup aimé la réflexion sur le temps cyclique.

« Je te l’a racontée. Tu me l’as racontée. Seul le vent sait ce qui vient réellement en premier.« 

Il aborde des sujets qui nous parlent et nous prennent aux tripes: La mort, le deuil, la maternité, l’amour. C’est ce que j’appelle les histoires de la vraies vies. Alors oui, cette histoire de voyage dans le temps peut faire un peu peur aux moins fantaisistes d’entre nous. Mais dans l’ambiance du livre ça passe tellement bien. Et puis, l’Irlande est tellement emprunte de légende que cette histoire semble être ni plus ni moins qu’une légende de plus. A moins que ce ne soit l’histoire qui a donnée naissance aux légendes ?

J’ai aussi énormément aimé toute la partie sur la rébellion Irlandaise. C’est toute un aspect de l’Histoire d’Europe que je ne connaissais pas du tout et pourtant j’ai une licence d’Histoire. De ce que j’ai pu vérifier, les références historiques sont plutôt correctes. L’histoire commence en 1921 alors forcément ce qui nous vient en tête c’est d’abord l’entre-deux Guerres, l’insouciance et pas tellement la guerre civile en Irlande. J’ai découvert dès choses. J’ai rencontré des gens passionnés et passionnant dont Michael Collins (sur la photo ci-dessous). Des personnes qui ont un idéal et qui se battent pour lui. Et cet idéal est ni plus ni moins que le liberté. Ça m’a permis d’avoir une autre vision de l’Empire Britannique. Et surtout, j’ai encore plus envie de découvrir cette île magique !

Ce que murmure le vent – aesthetic

Bref imaginez un lough Irlandais, un vieux manoir perdu dans la brume, des hommes plein d’idéaux habillés à la mode Peaky Blinders, avec une petite touche Outlander vous aurez Ce que murmure le vent de Amy Harmon que je vous recommande chaudement. A tel point que je vous le fait gagner sur ma page insta ! C’est ici que ça se passe.

Sur ce je vous souhaite une semaine pleine de belles lectures et je vous dis à Dimanche prochain !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Le restaurant de l’amour retrouvé – Ogawa Ito

Bonjour à tous!

Aujourd’hui, je vous parle d’une petite douceur, aussi douce et sucrée qu’un mochi !

Le restaurant de l’amour retrouvé de Ogawa Ito

Résumé:

Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.

Mon avis:

J’avais vu passer ce livre sur Instagram à j’avais trouvé ce titre très beau. (Et oui il ne m’en faut pas plus) J’avais eu l’occasion de lire Tant que le café est encore chaud et j’espérai retrouver cette ambiance douce et méditative. Et bien c’est exactement ce que j’ai retrouvé. J’ai aussi dans ma PAL La Papetrie Tsubaki, mais je voulais commencer par le plus petit pour être sûre que le style me plairai avant de me lancer dans un roman plus long. Le contemplatif, c’est bien mais sur un pavé j’avais peur que trouver ça trop long.

J’ai passé un très bon moment de lecture. Cette histoire est d’une telle bienveillance. C’est vraiment, l’impression que j’ai ressentie en lisant ce livre. Je n’avais qu’une envie: m’enrouler dans une couverture toute chaude avec ma bouillotte (en forme de peluche de phoque, elle s’appelle Lulu et je l’aime), une tasse de matcha dans une main et le livre dans l’autre. C’est clairement l’image que je me fais de la culture japonaise. Je pense qu’elle est clairement biaisée et pétrie de stéréotype, mais ce roman rentre complètement en résonance avec ces préconceptions.

Il y a cette femme, perdue, brisée, qui tente de se reconstruire en faisant la seule chose qu’elle sait faire: cuisiner. Elle se reconstruit des repères, des habitudes, un but. Et elle fait cela en passant par les autres. C’est, cette confrontation avec plusieurs personnages, qui lui permet de se retrouver (ou de se trouver).

Il y a ce rapport à la mère, qui prend aussi une bonne partie du récit. Cette mère qui est l’opposé complet de Rinco est très énigmatique, il se déploie au fur et à mesure des pages. Et je trouve cet aspect tellement intéressant.

Et il y a cette nature, cette conception animaliste de ce monde qui nous entoure, qui donne l’impression qu’on fait partie d’un seul et même tout. C’est quelque chose qui m’a beaucoup posé question. Je suis végétarienne et elle cuisine de la viande. Les descriptions des préparations est d’ailleurs très complète est fait partie intégrante du récit. Au début, j’ai eu peur de me sentir mal à l’aise par rapport à ça. Mais pas du tout. Au contraire, il y a un rapport très sain avec l’animal qu’elle « prépare » un profond respect. Et j’ai trouvé cette façon de voir les choses très belle. Mais malheureusement très éloigné de notre société occidentale.

Une critique assez courte cette semaine, mais après cette lecture, je pense que ce que je peux conseiller à quelqu’un c’est vraiment de vivre cette expérience de lecture par soit-même. Il me semble que chacun pourra en dégager des choses qui résonneront plus pour lui.

Bref lisez, le Restaurant de l’amour retrouvé et dites-moi ce que vous avez ressenti !

Bonne fin de week-end, bonne semaine et bonnes lectures !

Myosotis ♥