[AVIS LECTURE] Le restaurant de l’amour retrouvé – Ogawa Ito

Bonjour à tous!

Aujourd’hui, je vous parle d’une petite douceur, aussi douce et sucrée qu’un mochi !

Le restaurant de l’amour retrouvé de Ogawa Ito

Résumé:

Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d’un chagrin d’amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l’art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour.

Mon avis:

J’avais vu passer ce livre sur Instagram à j’avais trouvé ce titre très beau. (Et oui il ne m’en faut pas plus) J’avais eu l’occasion de lire Tant que le café est encore chaud et j’espérai retrouver cette ambiance douce et méditative. Et bien c’est exactement ce que j’ai retrouvé. J’ai aussi dans ma PAL La Papetrie Tsubaki, mais je voulais commencer par le plus petit pour être sûre que le style me plairai avant de me lancer dans un roman plus long. Le contemplatif, c’est bien mais sur un pavé j’avais peur que trouver ça trop long.

J’ai passé un très bon moment de lecture. Cette histoire est d’une telle bienveillance. C’est vraiment, l’impression que j’ai ressentie en lisant ce livre. Je n’avais qu’une envie: m’enrouler dans une couverture toute chaude avec ma bouillotte (en forme de peluche de phoque, elle s’appelle Lulu et je l’aime), une tasse de matcha dans une main et le livre dans l’autre. C’est clairement l’image que je me fais de la culture japonaise. Je pense qu’elle est clairement biaisée et pétrie de stéréotype, mais ce roman rentre complètement en résonance avec ces préconceptions.

Il y a cette femme, perdue, brisée, qui tente de se reconstruire en faisant la seule chose qu’elle sait faire: cuisiner. Elle se reconstruit des repères, des habitudes, un but. Et elle fait cela en passant par les autres. C’est, cette confrontation avec plusieurs personnages, qui lui permet de se retrouver (ou de se trouver).

Il y a ce rapport à la mère, qui prend aussi une bonne partie du récit. Cette mère qui est l’opposé complet de Rinco est très énigmatique, il se déploie au fur et à mesure des pages. Et je trouve cet aspect tellement intéressant.

Et il y a cette nature, cette conception animaliste de ce monde qui nous entoure, qui donne l’impression qu’on fait partie d’un seul et même tout. C’est quelque chose qui m’a beaucoup posé question. Je suis végétarienne et elle cuisine de la viande. Les descriptions des préparations est d’ailleurs très complète est fait partie intégrante du récit. Au début, j’ai eu peur de me sentir mal à l’aise par rapport à ça. Mais pas du tout. Au contraire, il y a un rapport très sain avec l’animal qu’elle « prépare » un profond respect. Et j’ai trouvé cette façon de voir les choses très belle. Mais malheureusement très éloigné de notre société occidentale.

Une critique assez courte cette semaine, mais après cette lecture, je pense que ce que je peux conseiller à quelqu’un c’est vraiment de vivre cette expérience de lecture par soit-même. Il me semble que chacun pourra en dégager des choses qui résonneront plus pour lui.

Bref lisez, le Restaurant de l’amour retrouvé et dites-moi ce que vous avez ressenti !

Bonne fin de week-end, bonne semaine et bonnes lectures !

Myosotis ♥

[AVIS LECTURE] Tant que le café est encore chaud – Toshikazu Kawaguchi

Bonjour tout le monde !

Aujourd’hui, je vous parle de mon premier roman d’un auteur japonnais et comment vous dire…

Ce ne sera pas le dernier !

Résumé:

Chez Funiculi Funicula, le café change le cœur des hommes. A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu’en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.

Mon avis:

Il m’a fallu deux jours pour lire les 240 pages de ce livre. Sachant que je n’en lis en moyenne que 50 par jours en temps normal. Je suis une grande amatrice de café alors forcément le titre m’a parlé. Mais j’aime aussi beaucoup la culture japonaise. Dès les premières lignes j’ai vraiment été happé par l’ambiance de ce café. J’avais l’impression d’être assis dans un coin de la salle et d’observer ce qu’il s’y passait avec devant moi un café bien chaud. Il y a un petit coté « surnaturel » dans le récits qui peut ne pas plaire mais moi j’ai vraiment adoré. Ce n’est pas du surnaturel pour faire l’effet wahou. Non c’est au service du récit et des personnages.

Ceux-ci sont profondément touchants, humains. A aucun moment on doute de leur existence. Ils sont tous bien réels j’en suis persuadée. Et moi, simple lectrice dans mon canapé j’ai l’impression de les connaître. De les comprendre. Ils sont encore dans un petit coin de mon cœur et je les amène avec moi. Je le dis souvent mais je le redis : Un bon roman c’est un roman qui restent en nous même après la lecture ! Ici c’est clairement le cas.

C’est un roman qui m’a fait du bien, qui a été doux pour moi au bon moment. Il a une saveur, une couleur particulière. C’est une énorme coup de cœur. Un livre que je prendrai le temps de relire.

Il m’a initié à la littérature japonaise et depuis j’ai reçu deux romans de Ogawa Ito (Article Book Haul d’anniversaire ici). J’ai lu Le restaurant de l’amour retrouvé et il m’a laissé la même impression (Je vous en parle bientôt).

Bref lisez cette merveille !

Belle semaine à vous et bonnes lectures !

Myosotis ♥