Bonjour tout le monde !
Aujourd’hui je vous parle d’une nouvelle série historique que je viens de commencer : La villa aux étoffes !

Résumé:
Dans l’Allemagne de 1913, dans l’apparat d’une grande somptueuse maison bourgeoise, maîtres et domestiques se croisent et se côtoient, partageant joies, drames, secrets et amours interdites. La jeune orpheline Marie occupe le poste de femme de cuisine dans l’imposante résidence de la famille industrielle Melzer.
Alors que Marie cherche sa place parmi les domestiques, l’agitation règne lors de la saison des bal : Katharina, la belle et plus jeune fille des Melzers, doit être introduite en société lors de cette saison.
Seul Paul, l’héritier de la famille, se tient à l’écart et préfère sa vie étudiante à Munich – jusqu’à ce qu’il rencontre Marie …
Tandis que la guerre approche, petite et grande histoire se mêlent, palpitantes, pour nous plonger au cœur d’une saga inoubliable.
Mon avis:
Ça faisait très longtemps que cette série me faisait de l’œil. Pour rappel, je suis bénévole dans une bibliothèque et une dame nous avait donné toute la série. (Une femme exceptionnelle vous vous en doutez). A partir du moment où on les a mis en rayon, je n’ai plus jamais vu le premier tome, il était tout le temps réservé. Ayant pas mal de livre dans ma PAL personnelle, je me disais que je le lirai si jamais je le voyais. Mais j’ai quand même craqué et je l’ai réservé.
Le problème c’est que je l’ai commencé au moment où j’ai commencé un nouveau boulot. J’ai donc pris beaucoup plus de temps à la lire que nécessaire. J’ai donc trouvé ce livre assez long mais je pense que c’est surtout lié au fait que je l’ai trainé longtemps.
J’ai vraiment aimé découvrir l’ambiance de ce début de siècle et particulièrement en Allemagne. L’ombre de la Guerre, plane sur tout le récit et pourtant rares sont les personnages qui prennent cette menace au sérieux. J’ai trouvé ça super intéressant de voir ce que pensent les personnages tout en sachant que la Grande Guerre est imminente et pour cause : le romans se termine en juin 1914.
J’ai aimé cette histoire de grande maison, découvrir le côté des domestiques et celui des maîtres. C’est vrai que dans mon imaginaire, être domestique se rapproche assez de la condition peu enviable d’esclave. Mais en faite pas du tout, les domestiques sont très attachés à leurs maîtres et ils sont très fières de faire partie de la villa. Être domestique dans cette grande maison est une position enviable à cette époque pour quelqu’un de cette catégorie sociale.
Et justement la richesse des Melzer leur vient de leur usine textile. Le père Johann Melzer fait partie des nouveaux riches. Dans cette usine, on découvre la position des travailleurs qui n’est pas aussi facile que celle des domestiques. On commence d’ailleurs dans ce tome à entendre parler de syndicalisme et de grève. On parle aussi de village ouvrier et de toutes les infrastructures auxquelles les ouvriers ont le droit sous réserve qu’ils restent des ouvriers modèles. Ça fait réfléchir sur le côté paternaliste du directeur d’usine.
Il y a aussi Katharina et Marie, l’une est la fille de Melzer et l’autre une jeune orpheline. Elles vont se liés d’amitié malgré leurs différences. Katharina est passionnée d’art et rêve de quitter la villa pour partir à Paris. Marie veut simplement découvrir d’où elle vient. Le contact entre ces deux filles est super intéressant et amène une réflexion intéressante sur la place de la femme au début du siècle. Là encore, on sent les prémices d’une émancipation. On nous parle même du droit de vote des femmes. Évidemment, les envies loufoques de Katharina se heurte à son père qui malgré son statut de nouveau riche représente tout de même les règles établies.
Il y aurait encore énormément de facette de ce livre a analyser mais ma chronique risquerai d’être gigantesque et imbuvable. Du coup, je vais m’arrêter ici. J’ai passé de très bon moment de lecture avec ce roman et même si j’ai mis beaucoup trop de temps à le livre, quand je l’ai fermé les personnages m’ont manqué. J’ai très hâte de lire là suite !
Bonne semaine ! Bonne fête aux Papas et à dimanche prochain !
Myosotis ♥